Les métiers de la fibre optique représentent plus que jamais une opportunité pour l’emploi en France. Le volume d’emplois mobilisables d’ici 2022 est en hausse de près de 30% par rapport aux projections établies en 2017 pour déployer le très haut débit sur l’ensemble du territoire français. C’est ce qu’indique la dernière étude menée dans le cadre de l’Engagement pour le développement de l’emploi et des compétences (Edec) « Fibre Optique » signé entre le ministère du Travail, l’Agence nationale de la cohésion des territoires, les branches (FFB, FNTP, UIMM, HumApp), les fédérations professionnelles membres d’Objectif Fibre (FFIE, FFTélécoms, FIEEC, InfraNum, Serce) et les opérateurs de compétences ou OPCO (Constructys, OPCO2i et AKTO) chargés d’accompagner la formation professionnelle.
Le nombre d’emplois nécessaires au déploiement de la fibre optique en France devrait mobiliser 27000 personnes pour atteindre un pic d’emplois en 2022, et une demande qui reste forte jusqu’en 2024. L’évaluation conduite en 2017 annonçait 22000 emplois pour un pic en 2021.
Cette hausse significative du volume d’emplois à mobiliser et le décalage dans le temps sont liés principalement à l’augmentation du nombre de locaux éligibles à la fibre optique, avec 3 millions de locaux raccordables supplémentaires ; une accélération des déploiements en 2019 et donc de l’emploi, année jusqu’ici record pour le déploiement de la fibre optique ; un ralentissement du rythme des déploiements et une baisse de productivité en 2020 et 2021 du fait de la pandémie de Covid-19.
Afin de répondre à cette demande croissante tout en assurant la qualité et la pérennité des réseaux et des installations, il apparaît nécessaire de renforcer les dispositifs de formation afin de préparer au mieux les équipes opérationnelles en place, de recruter dans les métiers de la fibre optique, et d’assurer ainsi un déploiement optimal des réseaux Ftth en France. Le raccordement d’abonnés représentant une part importante de cette activité nécessite une attention particulière quant à la qualité de l’exécution des travaux.